Hair Love, le court-métrage oscarisé vient en aide à une petite fille

dans

Si vous ne le saviez pas, Hair Love a reçu l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation lors de la dernière édition. Réalisé par Matthew A. Cherry, Bruce W. Smith (La Princesse et la grenouille) et Everett Downing Jr. (Là-Haut),produit par Sony Pictures Animation, il a été mis en ligne début décembre 2019 sur Twitter et visionné plusieurs millions de fois. Il raconte l’histoire ordinaire mais poignante d’un papa afro-américain qui apprend à coiffer les cheveux de sa fille. Une relation père-fille touchante, un court-métrage feel-good et militant qui combat les stéréotypes avec amour.

Il y a quelques années, le réalisateur Matthew A. Cherry découvre un torrent de vidéos sur YouTube de pères désemparés mais appliqués et tenaces tentant de maitriser les cheveux indisciplinés de leurs filles. Il lance alors une campagne Kickstarter pour récolter des fonds et financer la création d’un court métrage d’animation qui traiterait de ce sujet. 

L’afro, puissant symbole de liberté

Bien au-delà d’une scène de vie ordinaire et drôle, Matthew Cherry souhaite que son court-métrage mette en lumière le Crown Act (Create a Respectful and Open Workplace for Natural Hair – Act) – loi californienne qui interdit la discrimination fondée sur le style et la texture des cheveux – et qu’elle soit étendue aux autres Etats d’Amérique. L’équipe du film – dont l’actrice Gabrielle Union et son mari, le basketteur à la retraite Dwyane Wade, producteurs du film – a invité à la cérémonie des Oscars un lycéen texan sommé il y a quelques semaines de couper ses dreadlocks s’il voulait ne pas être exclu et obtenir son diplôme. Mais l’histoire de ce film qui promeut le self love ne s’arrête pas là. 

Il y a quelques jours, une vidéo devenue virale montrait la détresse d’une petite fille de 4 ans, Ariyonna, qui devant son miroir, pleurait en se trouvant « ugly ».Quelques milliers de RT plus tard, Matthew A. Cherry avait repris les ingrédients magiques de son Hair Lovepour la transformer en cartoon, et lui redonner confiance en elle, le tout accompagné de tas de messages de soutien postés sur les réseaux. Ce qui a suffit pour qu’Ariyonna se dise finalement : « Je suis noire et je suis belle. Merci tout le monde ».

La contribution d’Ikea à la slow fashion

Image : Casablanca

New Balance fait équipe avec le label Casablanca