Ça vient d’où ? Fusion de «hood» (qu’on ne traduit plus!) et «jab» ( un coup, une impulsion), ce jeune label urbain et épuré capture l’essence fashion des quartiers populaires.
Sa créatrice : Connue sous le pseudo de @farah.ack, la tête pensante de Hoodjab Lab est suivie par la crème des streetwear addicts. Elle est d’ailleurs cette saison une des révélations du concours Nike By You. Son crédo revendiqué ? De son propre aveu : « Créer des ponts culturels entre l’art et le hood ».
Une ligne directrice ambitieuse qui lui a donné l’envie de créer Hoodjablab, enseigne confidentielle mais déjà prometteuse, suivie de près par les insiders du milieu streetwear. Emblématique de sa jeune génération qui refuse de se faire enfermer dans des cases, Farah a créé son propre blog éponyme, journal de bord 2.0 où elle partage évidemment ses tenues, mais aussi ses voyages et ses derniers coups de cœur lifestyle. Créative et ultra lookée, la jeune femme symbolise également l’avancée inclusive qui s’opère dans le milieu du sportswear : en donnant à voir ses ses outfits colorés qu’elle accorde harmonieusement avec ses hijabs, elle contribue à incarner le vent d’empowerment féminin qui souffle sur la planète sneakers. La consécration? Invitée par Nike à imaginer sa paire de sneakers idéale, elle a même crée une Air Max à son image, casual et portant en elle l’ADN de la région parisienne dont elle est originaire.
On y shoppe quoi ? Les pièces crées par Farah elle même à partir de vêtements et accessoires existants, autant de modèles uniques à la sauce upcycling : on s’arrache ses Hammam Bags, cabas customisés réalisés à Tabarka en Tunisie, ainsi que ses chaussettes estampillées Hoodjab repérées sur de nombreuses têtes d’affiches de la scène sneakers, qu’on porte aussi bien en baskets qu’avec une paire de sandales girly. Sans oublier son sac en PVC noir au logo Hoodjab blanc, must-have mains libres qui nous suit du matin au soir. A des prix très accessibles.