Elena Ciuprina n’est pas une spectatrice de défilés comme les autres. C’est armé de son carnet à croquis et ses marqueurs qu’elle enchaîne les fashion weeks lorsqu’elle n’est pas en train d’illustrer les plus grandes revues de mode.

De Chanel à Fendi en passant par Max Mara, Valentino ou MISBV, la clientèle de l’illustratrice et designer Elena Ciuprina est éloquente. Moldave de naissance installée à Cracovie en Pologne, la jeune femme de 31 ans épate la fashion sphère à coup de délicieux croquis. Diplômée de l’Académie des Beaux Arts et d’une école de design mode, elle lance sa carrière avec différents rêves en tête. Créer des vêtements d’un côté comme en témoignent ses quelques collections imaginées entre 2013 et 2015 sous son label éponyme, dessiner de l’autre.
Fille d’architecte, Elena tombe amoureuse des dessins de mode à l’âge de 12 ans, lorsqu’une jeune enseignante diplômée d’une école de design suspend ses illustrations dans la salle de classe. Ses looks aussi pointus que ceux concoctés pour les podiums la fascinent. Au fur et à mesure des années, c’est bien son attrait pour l’illustration qui démarque Elena Ciuprina. En 2015, elle s’inscrit au Art & Fashion Forum et concourt pour un prix d’illustration mode. Plusieurs professionnels comme Jean-Charles de Castelbajac font partie du jury. Couronnée d’un award, son prix lui permet alors d’avoir accès aux cours d’illustration de la fameuse école London Central Saint Martins.
Depuis, Elena Ciuprina célèbre la fashion à l’aide de ses marqueurs, pastels et aquarelles en tout genre. Son interprétation des collections des grandes maisons séduit tant que les magazines de mode font appel à elle. Vogue, L’officiel, Elle… jusqu’aux couvertures de Lounge Magazyn ou du prestigieux Harpers Bazaar. Sollicitée pour faire des dessins-reportages en live de différents défilés et des backstages, il n’est pas rare de l’apercevoir entre Paris et Milan. Pour découvrir plus amplement son travail, rendez-vous ici.